Retraite : les Français n’épargnent pas assez

Retraite : les Français n’épargnent pas assez
Lundi 15 mai 2017

Les Français sont conscients qu’ils n’auront pas suffisamment d'argent pour bien vivre à la retraite. Malgré ce constat, ils n’épargnent pas assez et ne veulent pas travailler jusqu’à 65 ans.

Les Français sont très pessimistes au sujet de leur retraite. Ainsi, 71 % des Français estiment que leur niveau de pension de retraite sera insuffisant pour vivre correctement. C'est ce qui ressort d'une étude sur « les Français l'épargne et la retraite », réalisée en février 2017, par l'Ifop et le centre d'études et de connaissances sur l'opinion publique*. Les non-retraités sont encore plus pessimistes que les retraités à ce sujet. Ils sont 79 % parmi les non-retraités à estimer que leur pension de retraite sera insuffisante et 50 % parmi les actuels retraités. Sans surprise, plus le niveau de revenus mensuels du foyer et plus son patrimoine financier sont importants, moins les Français estiment que leur niveau de retraite sera insuffisant. En revanche, de la catégorie des plus riches (avec un patrimoine financier de 50.000 euros et plus et un niveau de revenus de 4.000 euros et plus) à la catégorie des moins fortunés (moins de 1.200 euros de revenus mensuels par foyer et sans patrimoine financier) : tous considèrent que leur niveau de retraite sera « plutôt insuffisant » et ce à peu près dans les mêmes proportions. Même parmi les plus fortunés, seuls 12 % estiment que leur niveau de retraite sera « tout à fait satisfaisant ».

Les plus fortunés épargnent davantage

Malgré la connaissance de cette situation, près de la moitié des Français (46 %) ne placent aucun argent dans un produit d'épargne pour améliorer leur retraite. Une proportion qui a augmenté ces dernières années, puisqu’ils étaient 45 % en avril 2016 et 43 % en avril 2015. Et parmi les Français plaçant leur argent en vue de la retraite à peu près 60 % le font « quand c'est possible » seulement et les 40 % restant « très régulièrement » ou « assez régulièrement ».

Les Français les plus fortunés et avertis des dangers de la situation sont ceux à prendre les meilleures décisions. Ainsi, plus les Français ont des revenus et/ ou un patrimoine financier importants, plus ils placent de l'argent en prévision de leur retraite et inversement. Ainsi, ils sont 37 % des personnes de la catégorie la moins fortunée à placer de l'argent pour leur retraite. A l'inverse 59 % de ceux qui ont 4.000 euros et plus de revenus mensuel par foyer en placent et 70 % parmi ceux qui ont un patrimoine financier de 50.000 euros et plus.

Prêts à travailler jusqu'à 65 ans, mais à temps partiel

Malgré ce constat alarmant et le fait que les Français en soient plutôt conscients, les Français ne veulent pas travailler plus longtemps. Ainsi, parmi les personnes n'étant pas à la retraite, seulement 41 % des sondés seraient prêts à travailler à plein temps jusqu'à 65 ans. Ils sont toujours moins de la moitié (49 %) à déclarer être prêt à « cumuler pendant quelques années un emploi avec leur retraite ». En revanche, élément intéressant, 62 % des Français pas encore à la retraite disent être prêts à « travailler jusqu'à 65 ans mais à temps partiel les trois dernières années ». Une formule plus « light » qui séduit donc davantage de Français.

Autre enseignement de l'étude : les Français les plus pauvres sont les moins enclins à travailler plus longtemps. Et inversement, plus les Français (pas encore à la retraite) ont un revenu mensuel et/ ou un patrimoine financier importants, plus ils se disent prêts à travailler jusqu'à 65 ans. Ainsi, 43 % des Français pas encore à la retraite gagnant moins de 1.200 euros de revenus mensuels par foyer se disent prêts à travailler à plein temps jusqu'à 65 ans. Ils sont la moitié parmi ceux gagnant 4.000 euros et plus de revenus mensuels par foyer.

Au delà de l'allongement de la durée du travail jusqu'à 65 ans, les Français n'adhèrent globalement à aucune mesure gouvernementale pour assurer le financement du régime des retraites. Ainsi, 94 % des Français pensent que la « diminution des pensions de retraites » est inacceptable. Ils sont 65 % à avoir la même opinion à propos de « l'augmentation des cotisations salariales et patronales ». Enfin, « l'allongement de la durée de cotisation à 43 ans plus tôt que prévu » est inacceptable pour 57 % des Français.

* Enquête menée auprès de 1.001 personnes du 7 au 10 février 2017


(Les Echos – Hélène Dupuy – 11 Mai 2017)



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