Les épargnants français en quête de rendement malgré tout
Face aux taux bas, de nombreux ménages laissent « dormir » leurs liquidités. Mais la chasse au rendement reste ouverte.
Face aux taux bas, les Français font le choix de l'immobilisme, selon le baromètre de l'épargne des ménages publié le 18 mai par la Banque de France. Les dépôts à vue ont progressé de 20 milliards d'euros au premier trimestre 2017, contre une hausse de 8 milliards d'euros au quatrième trimestre 2016. Les épargnants n'ont, en effet, que peu à perdre en laissant leurs liquidités « dormir » sur leur compte courant - sans rémunération. Et la tendance se renforce : le flux constaté au premier trimestre 2017 est plus élevé que l'ensemble de l'année 2014 (18,4 milliards), et correspond à près des deux tiers de l'année 2016 (33 milliards d'euros).
Dans le même temps, les Français sont toujours en quête de rendement, aussi faible soit-il, et plébiscitent les livrets d'épargne : livrets et CEL affichent une collecte nouvellement positive de 3,9 milliards d'euros en 2016, alors qu'ils en avaient retiré 10 milliards d'euros l'année précédente. Contrairement aux livrets d'épargne, d'où l'argent peut être retiré à tout moment mais moins rentables (0,75 % pour le Livret A), l'« épargne contractuelle » (PEL, PEP) bloque l'argent sur une longue durée, moyennant une meilleure rémunération. Or, ces solutions d'épargne ont perdu beaucoup de leur attractivité avec la baisse de leur taux, descendu par Bercy à 1 % depuis 1er août 2016, contre 2,5 % jusqu'au 31 janvier 2015.
Conséquence, les Français se détournent des PEL et PEP, avec une collecte de 18,3 milliards en 2016 contre 23,2 milliards en 2015. Le mouvement s'accélère sur les derniers mois : la collecte, qui était de 4,2 milliards au quatrième trimestre 2016, n'est plus que de 0,9 milliard au premier trimestre 2017. Les deux derniers trimestres voient ainsi s'inverser le rapport de force entre les deux solutions d'épargne.
Les unités de compte se renforcent
Les épargnants français ne font, cependant, pas le choix d'une plus grande prise de risque pour un meilleur rendement : les actifs liquides risqués (dont titres de créances ou actions cotées) s'écroulent, avec une collecte de 0,3 milliard d'euros en 2016 contre 5,1 milliards d'euros l'année précédente. L'assurance-vie en unités de compte fait exception : le flux en support UC est en hausse, avec 4,7 milliards d'euros au premier trimestre 2017 contre 3,2 milliards d'euros sur les trois mois précédents. C'est avant tout le résultat d'une promotion des UC par les assureurs, qui incitent leurs clients à y transférer une partie de leur assurance-vie.
La collecte en assurance-vie en fonds euros, elle, est presque nulle (0,7 milliard d'euros) sur les trois premiers mois de l'année, affaiblie par la tendance baissière de la rémunération des fonds euros.
(Les Echos, Jérémy Bruno, 24 mai 2017)
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