Les enseignements clés de l’observatoire IFOP de la clientèle patrimoniale
Le rendement s'impose comme un critère majeur de choix pour les Français patrimoniaux
Le niveau de rendement est un des 3 critères les plus importants pour 54% des Français patrimoniaux en 2012 contre 45% en 2009.
La simplicité des produits est devenue un critère important pour 40% des patrimoniaux en 2012, contre 23% en 2009. Dans le même temps le critère fiscal s'érode, surtout quand il s'agit d'immobilier.
L'assurance vie en euros décroche
En 4 ans l'appétence pour l'assurance vie en euros décroit très nettement : 73% des Français patrimoniaux estimaient en 2009 que c'était le bon moment pour y investir leur épargne, ils ne sont plus que 57% à le penser aujourd'hui.
L'immobilier neuf séduit pour ses perspectives de rentabilité
Près d'un Français patrimonial sur 2 pense que c'est le bon moment d'investir dans l'immobilier locatif d'investissement. Ils font preuve d'une appréciation des différents types d'immobilier s'appuyant plus sur des critères socio-démographiques que sur la fiscalité et placent en tête de classement des placements immobiliers les résidences seniors (63%), (…) et l'immobilier locatif d'investissements dans le neuf.
La perspective d'une pression fiscale accrue renforce l'importance et l'exigence de rendement
L'accentuation de la pression fiscale semble avoir été intégrée au même titre que le contexte, de ce fait les Français patrimoniaux se recentrent sur des préoccupations patrimoniales à long terme. Dans l'optique d'une pression fiscale accrue, les Français patrimoniaux seraient incités à être plus exigeants en matière de rendement qui deviendrait le premier critère de choix de leurs investissements.
La relation se tend avec les banques traditionnelles. Le modèle du Conseil en gestion de patrimoine est le plus apprécié, mais le passage à l'acte reste difficile.
La défiance à l'égard des interlocuteurs bancaires généralistes s'accentue : 62% des Français patrimoniaux pensent que ces derniers défendent avant tout les intérêts de leur employeur (contre 57% en 2009) et seulement 30% pensent qu'ils défendent les intérêts de leurs clients.
Ce phénomène ne se traduit cependant pas encore par un changement de référent vers les Conseils en Gestion de Patrimoine (CGP), salariés ou indépendants, malgré une intention manifestée par plus de 4 sur 10 de privilégier ce type d'interlocuteur à l'avenir. Cela explique sans doute la progression des démarches proactives.
(Direct gestion 18/10)