Les dispositifs performants pour bien préparer votre retraite à 50-60 ans
À l’approche de la retraite, priorité aux produits permettant de réduire les impôts, comme l’immobilier défiscalisé, et aux produits de capitalisation, tels l’assurance-vie en fonds en euros, le Perp ou le Perco.
Vous n’avez encore pris aucune disposition pour votre retraite ? Même s’il est préférable de commencer tôt, tout n’est pas perdu ! Vous pouvez souscrire une assurance-vie ou investir dans la location meublée. Il est aussi temps de privilégier les produits permettant de capitaliser les intérêts en franchise d’impôts.
Défiscaliser avec le Perp
Si vous êtes fortement imposé, c’est peut-être le bon moment pour ouvrir un Perp. Ce type de support est appelé « produit tunnel », car une fois ouvert il ne peut plus être fermé et l’argent ne peut être récupéré qu’à l’âge de la retraite qui doit être prise le plus tard possible. En contrepartie, il offre un avantage fiscal conséquent durant les dernières années de la vie active, qui sont généralement les mieux rémunérées et où l’on est le plus fortement imposé. À la retraite, il assure aussi le versement de revenus réguliers garantis à vie, sous forme de rente viagère. Si votre contrat le prévoit, vous pouvez opter pour une sortie partielle en capital (20 % de votre épargne), voire récupérer la totalité en capital pour financer l’acquisition de votre résidence principale.
72%, c’est la proportion d’épargnants plaçant en moyenne 452 € par an pour leur retraite. Source : barometre deloitte, les français et La preparation de la retraite, decembre 2014
De plus, les versements effectués chaque année sont déductibles de votre revenu imposable, dans la limite d’un plafond égal à 10 % de vos revenus nets professionnels (plancher de 3 755 € et plafond de 30 098 € en 2015). Ainsi, plus vous êtes imposé, plus l’avantage est important : par exemple, en versant 5 000 € par an sur un Perp, vous allez réaliser une économie d’impôt annuelle de 1 500 € si vous êtes dans la tranche d’imposition à 30 % ; cette économie atteint 2 050 € si vous êtes imposé dans celle à 41 %. Le revers de la médaille ? La rente versée à la sortie est fiscalisée dans les mêmes conditions que vos pensions de retraite.
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Faire des versements sur un Perco
Un autre placement est avantageux si vous y avez accès
: le plan d’épargne pour la retraite collectif (Perco). Il vous permet de vous
constituer un portefeuille de titres avec l’aide de votre entreprise, mais
votre épargne est bloquée jusqu’à l’heure de la retraite et les cas de
déblocages réduits (décès, achat de sa résidence principale, surendettement,
invalidité…). Vous pouvez déposer, en plus de vos versements volontaires, vos
primes d’intéressement et votre quote-part de participation – ce qui leur
permet d’échapper à l’impôt sur le revenu – et même y transférer jusqu’à cinq
jours de congé non pris. L’employeur peut compléter vos versements avec un
abondement limité au triple de vos versements et à 6 086 € en 2015.
L’intérêt du Perco est de prévoir un double mode de sortie : rente viagère ou
sortie en capital. Dans les deux cas, la fiscalité est plutôt clémente. En cas
de sortie en capital, vos gains sont exonérés d’impôt sur le revenu mais
supportent les prélèvements sociaux. En cas de sortie en rente, les arrérages
de la rente ne sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux
que sur une fraction de leur montant (40 % pour une sortie en rente entre 60 et
69 ans).
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Adapter ses contrats d’assurance-vie
Si vous n’avez pas ouvert de contrat d’assurance- vie,
il est encore temps de le faire : à dix ou quinze ans de la retraite, la
souscription d’un contrat à annuités variables est une alternative
intéressante. Encore peu répandus, ces contrats garantissent le versement d’un
complément de revenus à vie : par exemple, 4 % du capital investi si vous
souhaitez recevoir vos revenus garantis à partir de 60 ans, 4,5 % à partir de
65 ans, soit respectivement 4 000 € ou 4 500 € par an pour 100 000 € investi.
Mais contrairement à une rente viagère traditionnelle, qui fait l’objet d’une
revalorisation modeste mais régulière, vos revenus ne seront pas revalorisés.
Si vous souscrivez un contrat d’assurance vie « classique », préférez les
contrats en euros. À quelques années de la retraite, le capital est garanti et
les gains crédités chaque année sont définitivement acquis, devenant à leur
tour productif d’intérêts. Le revers de la médaille ? Avec des taux d’intérêt
au plus bas, leur rendement ne cesse de diminuer, même si certains contrats
tirent leur épingle du jeu. Si vous avez déjà un contrat d’assurance vie, il
est temps de réduire progressivement votre exposition au risque, à mesure que
l’échéance de la retraite se rapproche. Cela consiste à délaisser les unités de
compte les plus risquées au profit du fonds en euros. Ces arbitrages se font au
sein du contrat et n’ont pas incidence sur son régime fiscal.
Choisir la location meublée
Alternative à la location traditionnelle, la location meublée séduit de nombreux particuliers pour son régime fiscal, celui des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Ce régime permet de déduire la totalité de ses frais financiers mais surtout d’amortir le logement (sur vingt ans) et les meubles (de cinq à sept ans pour le mobilier et les équipements). La déduction des charges financières, dans un premier temps, puis l’imputation des amortissements peuvent vous permettre de générer des revenus complémentaires non imposables pendant une longue durée : vingt ans, voire davantage, selon le montage financier retenu. Pour profiter de ce régime, il existe de nombreuses « formules intermédiées », clés en main, où vous confiez la gestion de la location du bien à des professionnels. Il en est ainsi lorsque vous achetez un logement dans une résidence services pour touristes, pour étudiants, pour seniors en bonne santé ou pour personnes âgées dépendantes. Vous signerez un bail avec l’exploitant de la résidence, qui sera chargé de la gestion et de la location du logement pour votre compte.
Attention, il vous faut être très sélectif. En plus des critères habituels à prendre en compte lors de l’achat d’un bien immobilier, vous devez vous assurer avant tout du sérieux de l’exploitant de la résidence. S’il n’est pas fiable, vous ne toucherez pas vos loyers et c’est toute l’économie du dispositif qui tombera à l’eau. Évitez également d’opter pour la réduction d’impôt Censi-Bouvard attachée aux résidences services car l’option pour ce régime vous empêche d’amortir le logement ! Or, c’est précisément la possibilité d’amortir le logement qui fait tout l’intérêt du régime des BIC.
Vérifier l’âge auquel le taux plein sera atteint
Mais aussi de vérifier si l’âge auquel ils pourront percevoir leur retraite à taux plein est cohérent avec leur parcours professionnel s’ils ont commencé à travailler tard, ils peuvent s’interroger sur l’opportunité de racheter des trimestres pour pouvoir partir plus tôt. Certaines professions libérales peuvent également s’interroger sur la possibilité de sur-cotiser dans leur régime complémentaire ; c’est plus avantageux que de cotiser sur un contrat Madelin ou un perp car leurs cotisations sont intégralement déductibles de leurs revenus professionnels, sans aucune limite.
(www.dossierfamilial.com – le 8 juin 2015)
NDLR : Le Groupe Réside Études propose des résidences avec services de grande qualité situées sur des emplacements stratégiques pour pérenniser l’investissement. Le plus du Groupe est la garantie des revenus locatifs (4.25% en moyenne, protégeant parfaitement les propriétaires de tous les risques: les loyers sont versés régulièrement conformément au bail de neuf ans signé avec le Groupe Réside Etudes et ses filiales. En fonction de la situation, l’investisseur peut choisir l’option amortissement ou Censi-Bouvard.