De gros doutes sur le Duflot

Ce dispositif pour investissement locatif dans le résidentiel neuf suscite le doute des experts. La nouvelle règle permet une réduction d’impôt sur le revenu, sur neuf ans au moins, égale à 18% de l’achat d’un logement neuf. L’investissement est plafonné à 300 000 euros. Innovation de la loi, l’immeuble doit respecter des indicateurs de performance énergétique. Deux contraintes pèsent sur l’investisseur : le plafond de revenus du locataire et, plus pénalisant, le niveau de loyer. L’avantage fiscal accordé compense le manque à gagner sur le loyer, mais pas toujours. Les professionnels sont d’accord sur 4 points. Cet investissement doit être intéressant hors avantage fiscal, ce qui exige de se rendre sur place ; il faut s’engager sur au moins neuf ans ; mieux vaut être à un taux d’imposition élevé tout au long de l’opération ; en cas de recours à l’emprunt, on doit pouvoir supporter les échéances, même en cas d’impayé du locataire.
NDLR : Conscient des difficultés d’exploitation de la Loi Duflot, Réside Etudes propose d’investir avec le statut de Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP) ou avec la Loi Censi-Bouvard. Dans ces deux cas, les revenus du locataire et le niveau de loyer ne rentrent pas en compte. De plus la gestion intégrale proposé par le Groupe Réside Etudes garantit les revenus locatifs par bail commercial pendant 9 ans renouvelables.
(Enjeux Les Echos – 4 Avril 2013)