Bitcoin : faut-il avoir peur des cryptomonnaies ?
BITCOIN : FAUT-IL AVOIR PEUR DES CRYPTOMONNAIES ?
Alors que le bitcoin dépasse désormais les 50.000 $, les cryptomonnaies semblent devoir s’installer durablement dans le paysage financier mondial.
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LA BRÈVE RÉSIDE ÉTUDES
Mis à jour le 02.04.2021 à 10:15
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L’information va-t-elle faire l’effet d’une bombe ? Quelques jours après l’annonce d’Elon Musk informant qu’il est désormais possible de payer sa Tesla en Bitcoin, c’est le géant des paiements en ligne, Paypal, qui déclare accepter les transactions en cryptomonnaies aux États-Unis.
L’intérêt pour ce nouveau type d’actifs apparaît, de fait, de moins en moins marginal, et si le Bitcoin, l’Ether et le Ripple comptent parmi les plus connues, on dénombrait dans le monde déjà près de 3.000 cryptomonnaies ou cryptoactifs en 2019.
Généralement considérés comme des « moyens de paiement alternatifs », ces actifs virtuels n’ont pourtant pas de fondement juridique à ce jour, principalement du fait qu’ils ne dépendent d’aucune institution reconnue ni ne bénéficient de cours « légal » en tant que tel.
Rendu possible grâce à la technologie de la blockchain et au concept de « preuve de travail », le mécanisme de création des cryptomonnaies est d’autant plus complexe à maîtriser pour un public non averti qu’il repose sur un procédé de « minage » informatique consistant à résoudre des énigmes grâce à des algorithmes requérant des puissances de calcul considérables
Ne disposant d’aucune contrepartie en dernier ressort, contrairement aux autres monnaies, et bien que de nombreux pays leur aient conféré un statut fiscal, les cryptomonnaies ne peuvent donc, théoriquement, constituer une valeur de réserve ni être épargnées.
Mais l’engouement pour ces cryptoactifs ne se démentant pas, de plus en plus d’acteurs les acceptent désormais en paiement, en dépôt voire même les achètent ou les vendent comme à Paris où la première enchère a vu un lot de 0,11 bitcoin partir à 26.800 €, soit 5 fois plus que son cours, le 17 mars dernier.
Comme tout marché hautement spéculatif, les cryptomonnaies semblent ainsi, pour l’instant, encore réservées à des investisseurs avertis, capables de faire face à une très forte volatilité ; la question apparaît cependant de moins en moins incongrue : à quand des cryptomonnaies dans les portefeuilles titres ?
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Ces brèves et articles ne constituent pas forcément l’expression ou le reflet des positions ou opinions propres de l’entreprise.
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Pour aller plus loin :
- Analyse «Le premier bitcoin proposé aux enchères en France s’est vendu une fortune» sur BFM BUSINESS le 17 mars 2021
- Article« Pourquoi le bitcoin ne deviendra jamais un moyen de paiement ? »par Isabelle Lee dans BUSINESS INSIDER du 2 mars 2021
- Article« Casino veut ouvrir aux consommateurs la voie du paiement par crypto »par Gabriel Nedelec dans LES ECHOS du 17 mars 2021