Assurance-vie : tous les rendements 2017

Combien vous a rapporté votre contrat en 2017 ? Est-il compétitif par rapport à la concurrence ?
Pas de miracle en 2017 ! Les fonds en euros (à capital garanti) de nos contrats d'assurance-vie servent des rendements de plus en plus bas. D'ailleurs, les annonces ne se bousculent pas. Les assureurs, d'habitude prompts à communiquer les rendements de leurs produits phares se font discrets.
En effet, pas de quoi pavoiser car les résultats de 2017 sont en nets retraits par rapport à ceux de 2016. Selon Cyrille Chartier-Kastler, fondateur du site Good Value for Money, le rendement moyen devrait s'établir à 1,48 % pour 2017, soit un recul de 30 à 40 centimes par rapport à l'année dernière.
Pourquoi la baisse ?
Les performances des contrats sont liées - avec un temps de latence - à celles des taux d'intérêt. L'essentiel de l'actif des contrats est en effet composé d'emprunt d'État. Dans la mesure où sur ces fonds en euros, le capital est garanti à tout moment, les assureurs sont contraints d'investir la grande majorité des actifs sur des valeurs sûres et liquides. Ils doivent en effet pouvoir faire face à tout moment à une demande de rachat.
Pas d'effet PPB
Certes, il dispose aussi de marges de manoeuvre. D'abord, des plus-values générées par des actifs immobiliers ou des actions, mais sauf exceptions , ces actifs ne représentent qu'une petite partie du portefeuille. Par ailleurs, les assureurs peuvent aussi piocher dans leurs provisions pour participation aux bénéfices ou excédents (PPB).
Cette PPB permet aux assureurs d'ajuster leur taux de rendement, sachant qu'elle doit être redistribuée aux assurés au plus tard dans les 8 ans de sa constitution. Les assureurs l'utilisent pour lisser dans le temps les taux des fonds en euros. Mais même si cette PPB est importante, les assureurs n'en font pas beaucoup usage en 2017.
Ce serait pourtant le moment, mais ils n'y ont pas intérêt car on ignore pendant combien de temps va durer cette ère de taux bas. En attendant que la remontée soit vraiment amorcée, il vaut mieux garder profil bas. En sortant un taux trop attractif , le risque serait d'attirer des masses de souscripteurs sur son fonds en euros. Il faudrait alors placer cet argent sur le marché à des conditions qui restent pour l'instant très peu avantageuses.
En outre, l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) appelle à la prudence et incite les assureurs « à la modération » dans la fixation du taux de revalorisation de leurs contrats euros. Le marché n'est pas à l'abri d'un risque systémique en cas de forte et brusque remontée des taux. Un risque qu'a d'ailleurs prévu le législateur en permettant, depuis l'entrée en vigueur de la loi Sapin 2, de bloquer les fonds pour éviter le désastre qui serait provoqué par des retraits massifs.
(Les Echos, Marie-Christine Sonkin, 10 janvier 2018)
NDLR :
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(1) Taux proposé au 01/01/2018, selon les stocks disponibles. Revenus nets de charges d’entretien, selon les conditions du bail commercial proposé par le Groupe Réside Études et ses filiales, hors impôts fonciers et taxe d’ordures ménagères, et dans le cadre de la Location Meublée Non Professionnelle (LMNP).